Japon : découverte de la péninsule d’Izu

Lors de mon dernier voyage au Japon, j’avais envie d’explorer des régions proches de Tokyo et de découvrir des ambiances et des paysages aux saveurs chaque jour différente. J’ai donc pris la direction de la péninsule d’Izu.

Ma première excursion hors de Tokyo, pour visiter la ville de Kobe, était quand même à une certaine distance, et sans le Shinkansen, cela m’aurait pris un temps fou. Je cherchais donc une destination nature à proximité de la ville pour pouvoir y retourner rapidement. J’adore Tokyo, et à chaque fois que je passerais au Japon, je compte y passer quelques jours. En même temps, j’ai besoin de nature et d’espace, au quotidien, et encore plus quand le voyage. La péninsule d’Izu est vite apparue comme une destination idéale, avec de beaux chemins de marche, des volcans et un bord de mer assez préservé et sauvage.

Comme pour chaque voyage, je me suis assuré avant de partir d’avoir pensé à tout. Des photocopies de mes papiers, des médicaments en cas de pépins, des vêtements pour la pluie, de la crème solaire, et bien sûr une assurance voyage qui prend en charge les frais médicaux à l’étranger.

Avant Izu, j’avais aussi prévu une étape en montagne et plus particulièrement au parc de Tanzawa Oyama, pour explorer le Mont Oyama. C’est sur le chemin entre Tokyo (à quelques dizaines de minutes en transport) et Izu, et cela permettait d’ajouter encore plus de variété et de paysages à l’excursion. Manque de bol, alors que j’ai eu une météo assez géniale pendant tout le voyage, il a plu toute la matinée et une bonne partie de l’après midi le jour de mon départ. Arrivé sur place, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que la ligne de funiculaire était fermée à cause de la pluie. Je me suis donc arrêté à Odawara pour le reste de la journée et j’ai profité d’une des rares accalmies pour découvrir le chateau.

Le soir, j’ai pu déguster un super plat de Udon. Je suis fan de ce type de nouilles, découvertes en Wok en Europe, puis en soupe lors de mon premier voyage au Japon. Et là, c’est une troisième recette que je découvrais, un vrai coup de coeur et une simplicité déconcertante : Des nouilles, un oeuf cru et de la sauce soja. Difficile de faire plus simple et facile à reproduire à la maison en plus !

Le bord de mer à Ito et le Mont Omurayama

Le lendemain, je reprenais les transports avec la compagnie Odakyu pour me rentre à Ito, charmante ville de bord de mer et point de départ idéal pour explorer la région en bus. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans cette petite ville, c’est de ne plus du tout retrouver d’enseignes internationales comme j’ai pu en voir à Tokyo et Kobe. Ici, on est 200% au Japon. Tout est calme.

En plus, il fait beau et il n’y a pas de touristes, même sur la plage. J’en ai profité pour poursuivre la lecture de mon livre, au sein de vagues, sous le soleil, en appréciant les odeurs de la mer. Cela change vraiment de l’atmosphère de Tokyo et c’est agréable de vivre aussi ce genre d’expérience.

J’ai prix un pass bus qui me permet de circuler dans Ito et jusqu’aux différents sites touristiques à l’extérieur de la ville sans aucun soucis. Il y a plusieurs passages, et les entre Google Maps et les indications en station, il n’y a pas vraiment besoin de communiquer en japonais, cela reste accessible et plutôt simple !

J’ai donc pris la direction du Lac Ippekiko. Le tour fait 4km et peut donc se faire en environ 1h selon votre rythme. Encore une fois, c’est très calme, on ne croise quasiment personne, et il y a pas de petits trucs sympa à voir notamment un Torii dans l’eau. Il y a également, au bord de la route, un café avec terrasse, wifi et possibilité de louer des bateaux pour un tour sur le lac.

Depuis le lac, on peut prendre le bus (15 minutes) pour se rendre au Mont Omura. Le trajet ne faisant que 4,5km j’ai choisi de le faire à pied pour explorer les environs. Ca monte un peu donc cela ne sera pas forcément au goût de tout le monde, mais j’ai apprécié découvrir ce décor plus « résidentiel », tranquille, sans trop de voitures, avec le Mont en arrière plan.

C’était d’autant plus une bonne idée qu’une fois au pied du Mont Omura, je n’avais pas d’autre alternative que le télésiège pour me rendre sur le sommet. Il n’y aucun sentier adapté aux marcheurs. Une fois la haut, on peut faire le tour du cratère et admirer la vue sur la mer, les montagnes environnantes et les différentes villes du coin.

Le soir : logement ryokan

Après cette journée d’exploration, je me suis offert un autre type d’expérience typique du soleil levant que je n’avais pas eu le plaisir d’expérimenter lors de mon premier passage : dormir dans un ryokan, le logement traditionnel japonais. Au programme, la découverte des lieux, une repas selon les traditions, un kimono, et une expérience comme je les aime : la possibilité de me rendre dans un Onsen privatif.

J’ai l’habitude des Onsen publics et non mixtes. L’avantage d’un Onsen privatif est que vous pouvez vous y rendre en couple ou en famille et que vous êtes juste entre vous, dans l’intimité, sans risque d’être dérangés. Personnellement, je suis très à l’aise avec les pratiques des Onsen publics, mais je peux tout à fait comprendre que certaines personnes puissent se sentir gênés de se retrouver nus en public. Je recommande toujours d’affronter ses peurs, utiliser le voyage pour grandir, mais chacun ses expériences, et le Onsen privé offre une bonne alternative à certains voyageurs.

Le lendemain, j’ai poursuivi ma découverte de la péninsule avec la côte sauvage. J’ai d’abord pris un bus qui m’a éloigné d’Ito, avant de parcourir des sentiers, tout le long de la côte, pour découvrir falaises, phares, ponts et petits villages de bord de mer. Un décor charmant et idyllique, dans lequel on a envie d’oublier le passé et le futur, simplement profiter du lieu, des sensations du moment.

Même si on peu trouver de nombreux quartiers et coins vraiment calmes à Tokyo et que ce n’est pas la folie que l’on imagine parfois, ce n’est pas la même chose lorsque l’on est dans un cadre comme celui-ci, loin des buildings, avec quelques villages qui semblent ne pas avoir subi la modernisation, et de nombreux espaces préservés entre chacun de ces villages.

Le soir, j’ai reprendre le train rapide d’Odakyu pour Tokyo (tout juste 2h de trajet) et j’ai eu une dernière surprise : la ligne ferroviaire longe le bord de mer pendant toute la première partie du voyage et permet de profiter encore un peu de ces paysages qui nous font retrouver les décors des films, animés et mangas que nous apprécions tant en France.

En conclusion, je ne peux que recommande la péninsule d’Izu, pour cette atmosphère comme hors du temps, ces paysages variés et la proximité avec Tokyo qui est un atout lorsque l’on a que peu de temps sur place.

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Christopher

Accro au voyage depuis 2008, j'aime découvrir de nouvelles destinations en prenant mon temps, et si possible en faisant du sport ! Je suis également passionné de cinéma, donc il peut m'arriver de faire référence à des films dans certains articles.

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