Voyager, faire du sport ou changer de vie en 2018 : faut-il choisir ?

vélo en bord de mer

34 ans. J’ai eu 34 ans il y a deux jours ! Et croyez moi, l’année 2018 ne commence clairement pas comme «elle devait ». Depuis 2 ans, même si j’ai toujours envie de voyager, je recherche plus de stabilité dans ma vie. J’ai envie d’un pied à terre, j’ai envie de « construire quelque chose », j’ai envie de faire du sport plus régulièrement, et surtout, en club, avec des amis, et pas seulement courir et faire du vélo la plupart du temps en solo car je bouge tout le temps…

Depuis un an, je me suis efforcé à construire un mode de vie qui allait dans ce sens. En plus de mon activité de blogueur, j’ai trouvé une autre activité professionnelle que je peux exercer plus au moins quand je veux : Je suis devenu enseignant dans le supérieur ! Je donne des cours de Marketing Digital, e-reputation, et surtout, je donne des cours de cinéma, ma grande passion. Cette activité me laisse beaucoup de temps libre lorsque je suis en France, pour faire d’autres choses, notamment du sport, mais aussi pour voyager quelques mois par an. J’avais trouvé un équilibre…

Faire du sport en France ou en voyage ?

Grace à ce nouveau mode de vie, j’ai pu me lancer, l’année dernière, dans un défi un peu fou : participer à l’Etape du Tour, une course cycliste sur route de plus de 180km, en pleine montagne, avec plus de 4000M de dénivelé positif. J’ai investi dans un vélo, et j’ai pu faire, la plupart du temps, 2 à 3 sorties par semaine. En plus de ça, j’ai pu, pendant quelques mois, faire de la muscu en salle, et suivre un programme d’entrainement cohérent, adapté et évolutif, chose très difficile à faire lorsque je voyage souvent. Bref, je voyageais moins, mais je prenais beaucoup de plaisir à faire d’autres choses. Et j’ai quand même pas mal baroudé !

Photo skellig island

Après un début d’année 2017 en République Dominicaine, j’ai exploré des Parcs Nationaux en Californie, je suis retourné à Venise pour le Festival du film, je suis parti en Irlande visiter les lieux de tournage de Star Wars et ceux de Game Of Thrones et j’ai terminé par la découverte des Pouilles, région aussi méconnue qu’incroyable du sud de l’Italie.

Je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de sport durant ces voyages, et cela devrait changer en 2018. Pour parer à tout imprévu, j’ai vu les accidents qu’ont pu avoir certains amis à l’étranger, je vais souscrire à une assurance voyage me couvrant en cas de pépins, et je vais me lancer de nouveaux défis, même si je ne sais pas exactement lesquels…

faire de l'escalade

Encore changer de vie en 2018 ?

Non, je ne vais pas vraiment, encore, changer de vie. Je n’en ai pas envie. Mais par la force des choses, tout ne va pas se dérouler comme prévu. Je vais prochainement quitter Tours, où je m’étais installé, et risque de poser mes valises ailleurs à l’automne. Mon plan de vie ne tombe pas à l’eau, il évolue juste un peu.
Sans pied à terre pendant plusieurs mois, je vais de nouveau être en difficulté pour faire du sport de façon suivie, et pourtant, j’envisage toujours d’en faire beaucoup. Première chose, je tiens absolument à courir un trail cette année, et si possible une distance assez significative. Deuxième envie, je veux continuer à faire du vélo. Contrairement à l’année dernière, pas de course comme objectif, mais j’aimerais quand même bien rouler au moins 1000 à 2000km cette année.

Surtout, je veux faire un trek cette année. Mon trek de 8 jours dans l’Himalaya en 2010 est l’une des plus belles expériences de ma vie, et honnêtement, je ne comprends pas pourquoi je n’en ai pas refait d’autre plus tôt. Sincèrement, c’est même une « aberration ». Je me suis laissé emporter par d’autres envies, des choix discutables, et diverses contraintes. C’est de ma faute. Je suis le seul responsable du fait que ces dernières années, malgré ma liberté, malgré mon indépendance, mes voyages, mes rencontres… je n’ai pas fait ce que j’avais, réellement, le plus envie de faire, et je ne peux m’en prendre qu’à moi.

Je ne sais pas encore si ce sera en mai dans les Alpes, en juin dans les Carpates roumaines, en juillet en Norvège, en août en Indonésie ou en septembre au Canada (Ok, je viens de vous lâcher, en une phrase, la plupart des voyages que j’aimerais faire cette année !!!), mais c’est décidé, cette année je fais un trek.

Je pense qu’avec ce trail, le vélo, ce trek et un peu de plongée sous marine en Indonésie, j’ai ma dose de sport pour l’année ! Reste que si je fais trop de sport, ce sont d’autres parties de moi qui risquent d’être négligées, et mes folles et nombreuses envies m’obligent constamment à trouver la balance.

Choisir entre toutes ses envies, ce qui est le plus important

Je vous l’ai dit un peu plus haut, le cinéma est ma grande passion, encore plus que les voyages. Et pourtant, comme les treks, c’est une passion que j’ai négligé ces cinq dernières années : j’ai vu moins de films que par le passé, et surtout, je n’ai tourné aucun court métrage, moi qui rêvais de devenir réalisateur. Depuis mai 2013, je me construis une autonomie, une certaine liberté, la possibilité de faire ce que je veux, et en fait, je ne fais pas vraiment ce que je veux. Ok, j’ai couru un marathon, j’ai passé cinq mois en Corée, j’ai fait une course à vélo, j’ai vécu de grandes passions amoureuses… Alors oui, c’est vrai, quand je regarde en arrière, j’ai vécu des choses extraordinaires ces cinq dernières années et c’est malhonnête de dire que je n’ai pas fait ce que je voulais. Je n’ai simplement pas fait TOUT ce que je voulais. La vie, c’est ça, faire des choix, des compromis, parfois même des sacrifices. Le plus important, derrière, c’est que ces choix soient faits dans le but d’être heureux.

C’est comme cela que j’aborde le début d’année 2018. Je ne vais pas pouvoir avoir et faire tout ce que je veux cette année. Des choix seront faits. Si je réalise 50%, peut être même 30% de toutes les choses que j’ai envie de faire, j’aurais sincèrement toutes les raisons d’être heureux, et si ce n’est pas le cas, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même car j’ai le choix. Je sais déjà qu’il va me manquer quelque chose de très important pour moi. Je dois l’accepter et me consacrer à d’autres choses qui sont tout aussi importantes à mes yeux. Ce quelque chose qui va me manquer, je le retrouverais, c’est certain, et même si j’aimerais que ce soit demain, ce sera peut-être dans deux ans. En attendant, je vais continuer, non pas à poursuivre mes rêves, mais à les réaliser.

Aube annapurna

Il y a 8 ans je partais en tour du monde et je découvrais l’Himalaya. Il y a 6 ans je tournais mon premier court métrage, plein de défauts, mais qui a le mérite d’exister (et qui a même été sélectionné en festival). Il y a 5 ans, je devenais blogueur voyage. Il y a 4 ans, je découvrais la passion amoureuse (à 30 ans, mieux vaut tard que jamais  ). Il y a 1 an, je devenais enseignant, un métier que j’ai aussi rêvé d’exercer plus jeune.

Aujourd’hui, je n’ai pas de mot précis à mettre sur ce que sera 2018 pour moi, ni ce qui en ressortira à la fin. Mais j’aborde cette année avec plein d’envies, d’enthousiasme et d’ambition. 2018 sera une très belle année pour moi, et je vous souhaite à tous la même chose !

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Christopher

Accro au voyage depuis 2008, j'aime découvrir de nouvelles destinations en prenant mon temps, et si possible en faisant du sport ! Je suis également passionné de cinéma, donc il peut m'arriver de faire référence à des films dans certains articles.

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