Ça y est ! Cela faisait quatre ans que je rêvais de retourner à Chiang Mai pour au moins un mois, et c’est déjà la fin… Découvrez ci-dessous comment se sont passés les derniers jours de ce superbe séjour dans la deuxième plus grande ville de Thaïlande !
Lundi 23 février
La semaine a démarré de façon très classique avec l’habituel rituel Blogging le matin et entrainement l’après midi. Le soir, je me suis laissé tenter par un nouveau massage.
Mardi 24 février
La journée de mardi n’est pas très différente de celle de la veille, mais la soirée est un peu plus croustillante. Après l’entrainement, j’ai été au cinéma. A mon retour à l’auberge, j’ai eu envie de faire un tour sur Tinder. A un moment, j’ai eu un match avec une jeune et charmante thaïlandaise. Nous commençons à discuter et tout se passe plutôt bien jusqu’à ce qu’elle me révèle être une prostituée. Cette révélation m’a bien sur amené à terminer la conversation.
Mercredi 25 février
Même si je prends toujours autant de plaisir à aller à l’entrainement et qu’il ne reste plus trop de jours pour en profiter, je me sens de plus en plus fatigué. Je préfère donc sécher l’entrainement, ne voulant pas non plus pousser trop fort sur mon corps pas du tout habitué à autant d’entrainement. A l’auberge, je fais la connaissance de Niko, un blogueur voyage qui fait de supers vidéos. Je vous laisse jeter un œil ci-dessous à se vidéo de présentation pour vous faire une idée.
Vous pouvez consulter son blog de voyage pour découvrir toutes ses vidéos mais aussi sa musique, le monsieur étant également un artiste accompli.
Le soir, malgré la fatigue, j’ai voulu profiter de la dernière soirée Couchsurfing que je pourrais faire à Chiang Mai. J’ai rencontré pas mal de gens très sympas, mais après seulement quelques verres, je me suis senti malade et j’ai préféré rentrer.
Jeudi 26 février
Au réveil, mauvaise nouvelle, je me sens toujours malade. Pour les trois derniers jours, j’ai prévu de changer d’auberge, pour découvrir Julie Guesthouse, que j’avais remarquée à mon arrivée mais qui était pleine à ce moment là.
Malgré ma condition, je tiens absolument à aller à l’entrainement, ayant déjà raté celui de la veille. Je donne tout ce que je peux, mais au bout d’une heure, je dois me résigner, je ne suis pas en état de continuer…
A mon retour à l’auberge, mon ami Sylvain, avec qui je vais voyager pendant un peu plus de 3 semaines au Laos, est arrivé. On retrouve Niko pour aller boire un verre mais je ne suis pas en état de toucher à de l’alcool, ni même manger en fait. La soirée se passe tout de même très bien, on parle de plein de choses et on se pose dans un jazz bar, au nord de la ville, assez sympa.
Vendredi 27 février
Contrairement à la veille, je ne prends pas le risque d’aller à l’entrainement. Je me repose la matin et profite d’un nouveau massage l’après midi.
Chaque semaine, je donnais un sac de linge sale à la laverie à coté de l’auberge et le récupérait propre le lendemain. Jusqu’à maintenant, je n’avais eu aucun souci. Mais aujourd’hui, lorsque j’ouvre le sac récupéré la veille, je me rend compte que ce ne sont pas mes vêtements !!! Heureusement que je n’étais pas parti de Chiang Mai aussitôt après l’avoir récupéré. Je retourne à la laverie et mes affaires étaient toujours là, plus de peur que de mal !
Le soir, avec Sylvain, nous nous rendons au Night Market. On mange sur place et on prend le temps de regarder les différents stands de souvenirs. A 21h, nous assistons à des combats de Muay Thai au stade du quartier. La qualité des combats est plutôt moyenne, mais on passe quand même un bon moment. Vous pouvez avoir un aperçu dans la vidéo ci-dessous.
Samedi 28
Ca y est, c’est le dernier jour plein à Chiang Mai. Le matin, je me repose un peu. A midi, je mange un dernier Pad Thai dans un petit restaurant en bord de rue. L’après midi, je vais à un dernier entrainement de boxe et dis au revoir aux entraineurs et autres participants avec qui j’ai sympathisé ces dernières semaines. Au final, j’ai clairement gagné en muscles, mais c’est plus de la sèche que du volume, ce n’est pas si impressionnant que ça en photo.
Sur le chemin du retour, je me sens un peu triste. Chaque soir, lorsque je rentre, il y a une petite portion de route que je trouve très agréable, ou je me retrouve face au coucher de soleil. Et là, je réalise que c’est la dernière fois que je vais faire cela. Rester un mois dans une ville, c’est à la fois très court et très long. C’est suffisamment long pour commencer à créer de vraies relations avec les gens, mais aussi prendre ses petites habitudes. Lorsque j’ai quitté Be Beez Guesthouse la vendredi, les employées étaient surprises de me voir partir, je faisais partie de leur quotidien.
Même au Seven Eleven au je m’arrêtais après chaque entrainement, j’étais devenu un habitué. Les employés ont l’habitude de mettre les produits dans des sacs plastiques, et comme j’avais un sac à dos, je préférais éviter et devait leur dire non à chaque fois. Au début, puisqu’après un certain temps, certains se rappelaient de moi et ne mettaient plus automatiquement mes bouteilles d’eau dan des sacs.
Ce genre de sensation, on ne peut vraiment l’avoir qu’en restant un minimum dans un lieu, au minimum quelques semaines. On se créé une routine et on créé des liens avec les gens. Mais on ne reste pas suffisamment pour s’ennuyer de cette routine ou pour avoir noué des liens vraiment forts avec les gens. On part heureux de ce que l’on a vécu, mais aussi un peu triste, avec un sentiment d’inachevé, mais je pense que c’est quelque chose de très positif.
Même si je n’étais, encore une fois, pas en très grande forme, je ne me voyais pas quitter Chiang Mai sans profiter de la dernière soirée. Nous avons fait la fête une bonne partie de la nuit, dans le quartier des bars, puis en club, avant d’aller manger et de continuer à discuter encore un petit moment dans la jardin de l’auberge.
Dimanche 1er mars
On a dormi environ 2h30 à l’auberge, du coup, le trajet en minivan est assez difficile car je n’arrive jamais à m’endormir en position assise.Lorsque l’on arrive à Chiang Khong, la ville du coté thaïlandais de la frontière avec le Laos, nous ne sommes pas déposés au poste frontière directement mais à un hôtel. Je sens venir l’arnaque, et bien sur, on nous demande 200 baht supplémentaires pour traverser la frontière et aller jusqu’à Huay Xai. Etant épuisé et n’ayant pas envie de m’énerver, je paye. La paperasse au poste frontière prend un temps fou. C’est probablement la frontière que j’ai pris le plus de temps à traverser. On arrive finalement au Laos vers 18h, mais ça c’est déjà une autre histoire…
Si vous les avez manqués, voici les trois autres articles sur mon séjour à Chiang Mai :
Semaine 1
Semaine 2
Semaine 3
Je découvre ton blog avec plaisir !
Je vis actuellement la même chose que toi, ça fait un mois que je suis installé à Barranquilla en Colombie, et des petites habitudes se sont créées et les gens de mon quartier commencent à connaitre le Français 😉