Interview : Faire du volontariat en voyageant

Aujourd’hui je vous propose de découvrir le témoignage de Margaux et de ses différentes expériences de volontariat à travers le monde durant ses voyages !

Voyager en faisant du volontariat

Peux tu te présenter, nous dire quel âge tu as, ce que tu fais dans la vie, parler de tes voyages passés?

Margaux, 28 ans, ex-cadre dans la recherche clinique, à présent nomade sur les routes avec mon compagnon Julien ☺

En ce qui concerne mes voyages passés, j’ai eu l’occasion de visiter le Québec, l’Espagne, la Belgique et l’Allemagne toute seule (ou en groupe) avant de partir en mode backpack en Laponie (Norvège et Suède), Maroc et Inde dès que je pouvais avoir 1 à 2 semaine(s) de congés avec Julien !

Avais-tu l’habitude de voyager avant de commencer à faire du volontariat ?

Un peu, comme dit au-dessus on avait l’habitude de prendre nos sacs et de partir 1 à 2 semaine(s) à l’aventure un peu partout – sans réservation préalable, le Guide du Routard en poche et l’envie furieuse de découvrir par nous-même les pays traversés, que ce soit via le stop, la voiture de location ou le train/bus.

Qu’est ce qui t’as poussé à commencer de faire du volontariat?

Le volontariat s’inscrit dans notre projet actuel de Tour du Monde : depuis Octobre 2016, nous sommes partis de Paris en autostop à la rencontre des locaux, en dehors des sentiers touristiques, avec pour objectif d’atteindre l’Australie sans prendre l’avion. Nous alternons l’accueil chez l’habitant et les missions de volontariat, plus reposantes car elles permettent de se poser dans un endroit sur la durée (en général de 1 à 4 semaines pour nous) et ainsi de ne pas avoir à faire/défaire nos sacs, bouger, s’adapter de nouveau, s’activer pour trouver une voiture ou une solution d’hébergement…

Autostop voyage et volontariat
Dans quel cadre es tu parti en volontariat ? (Association, Wwoofing, HelpX, Workaway etc…) Où es tu parti et quel devait être ton rôle?

Depuis que nous sommes sur la route, nous avons effectué 6 missions en passant par le site workaway.com, mais également quelques missions en dehors des plateformes classiques et autres organisations, par le biais de personnes rencontrées en chemin : 2 missions humanitaires dont une mission dans un squat de réfugiés à Belgrade et une autre dans un entrepôt de logistique pour l’aide humanitaire des camps de réfugiés à Thessalonique, et 1 week-end de volontariat passé dans un centre pour enfants handicapés en Grèce.

Nous proposons toujours d’aider nos hôtes ou ceux qui nous aident d’une quelconque manière dans notre périple – une façon pour nous de les remercier et de rendre la pareille à ceux qui ont le plus besoin !

Pour en revenir aux 6 missions effectuées grâce à workaway.com, voici le détail :

  • Une semaine à Venise pour rénover une vieille maison vénitienne (peinture, ponçage, enduit)Volontariat à Venise
  • Une semaine en Slovénie pour l’aide à la ferme (dernière récolte de légumes, changement de pré pour les moutons)
  • 2 semaines en Croatie pour l’aide à la ferme (nourrissage des bêtes matin et soir, nettoyage des cages/box, aide aux courses et à la cuisine)Volontariat en Croatie
  • 1 semaine sur une île grecque pour la maintenance d’un hôtel/restaurant (peinture de clôtures, arrosage des plantes, cuisine)
  • 3 semaines au Nord de la Grèce en tant que baby-sitters pour une fillette de 2 ans
  • 3 semaines en hostel en Bulgarie en tant qu’aide aux tâches ménagères et accueil clients

Comment s’est déroulée cette ou ces expériences si tu en as déjà eu plusieurs ? As tu pu nouer un bon contact avec les personnes qui t’entouraient? T’es tu senti utile? As tu eu des moments de doute?

Pour le moment, nous n’avons eu AUCUNE très mauvaise expérience : zéro arnaque, les missions/les hôtes correspondaient bien au profil ou à la description des feedbacks affichés sur le site workaway !

Sur place, nous avons pu nouer un bon contact avec les hôtes lorsque l’on partageait leur quotidien (repas pris ensemble, logés avec eux) : il est clairement plus difficile de s’intégrer lorsque les volontaires sont logés/nourris à part… Nous avons d’ailleurs été un peu déçus par ces expériences !

On vous conseille donc (si vous privilégiez l’intégration dans une famille locale comme nous !) de bien lire les profils de vos futurs hôtes et d’aller voir les commentaires laissés par les autres volontaires!  

Pour le reste, nous nous sommes sentis utiles dans toutes nos missions, même les plus courtes ! D’ailleurs je citerai une phrase marquée sur un des murs de l’entrepôt de logistique à Thessalonique – « if you think we can’t change the world, it’s just mean that you are not one of those that will » ☺

Quant à nos moments de doute, on ne va pas se mentir : oui on en a eu ! Et cela était surtout lié au manque d’organisation du travail demandé ou manque de communication avec les hôtes. Dans ces cas-là il ne faut pas hésiter à en parler, à proposer des solutions ou, si l’hôte est clairement fermé/buté, à partir de la mission… Après tout, il n’y a pas de contrat donc on est libres !

Peux tu nous décrire une journée type de volontariat? Avais tu beaucoup de tâches ?
Il n’y a pas vraiment de journée type, cela dépend vraiment de la famille ou l’organisation chez qui on va, de leurs attentes, des conditions de travail (météo) etc. Tout doit être bien défini à l’avance pour ne pas avoir de mauvaises surprises : par mail d’abord, puis oralement à votre arrivée.

En général, nous avons travaillé de 2 à 6h/jour, en respectant sur la semaine 5 jours de travail et 2 jours « off », comme préconisé par le site workaway. Il nous est arrivé de tomber sur des hôtes qui n’hésitent pas à faire travailler leurs volontaires tous les jours tant que ceux-ci ne disent rien… Vraiment, il ne faut pas hésiter à réclamer vos jours de pause.

Peux tu nous raconter une ou deux anecdotes marquantes de ton expérience de volontariat?
Question difficile ! On a tellement à raconter maintenant… Si on devait retenir les 2 plus marquantes, nous citerions la fois où nous avons déplacé les moutons d’un pré à un autre et que le bélier du troupeau nous a foncé dessus, cornes en avant (très flippant !) et notre rencontre avec un jeune migrant afghan lors de notre volontariat à Belgrade – avec qui on est toujours en contact !


Quel(s) conseil(s) pourrais tu donner à ceux qui n’ont pas encore osé franchir le pas?

Il faut oser justement, il n’y a que des avantages : nourri et logé gratuitement, possibilité d’avoir un échange culturel avec les locaux, d’explorer le pays sur du temps libre et surtout d’apprendre de nouvelles compétences que l’on peut faire valoir sur le CV ! (ex. réception dans une auberge de jeunesse).

Et puis, pour vous rassurer, n’hésitez pas à bien lire le profil/le descriptif de la mission et les commentaires laissés par les autres volontaires, à discuter avec votre hôte avant (par mail ou skype) et à vous fabriquer un « plan B » si la mission se passe mal !


As tu un blog où on peut suivre tes aventures?
Vous pouvez suivre toue les aventures de Margaux et Julien sur le blog :
www.SerialHikers.com

Sur leurs différents réseaux sociaux en tapant SerialHikers sur Facebook, Instagram, Youtube, Snapchat …

Merci à Margaux d’avoir témoignée de son expérience. Pour tous ceux qui désirent partir en volontariat, n’oubliez pas qu’une assurance spéciale volontariat existe et vous permet de voyager en même temps.

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hanae Malovic

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